Le Comité directeur des Femmes socialistes se félicite du refus de l’initiative pour les familles de l’UDC, qui ne soutenait pas les familles, mais demandait simplement une redistribution des richesses au profit des ménages les plus aisés, au moyen de déductions d’impôts. Les pertes fiscales ainsi occasionnées auraient été financées par l’ensemble de la population. Cela dit, il reste encore beaucoup à faire dans le domaine de la politique familiale : les Femmes socialistes demandent des prestations complémentaires pour les familles dans le besoin et la mise en place de l’imposition individuelle, afin que les familles où les deux parents conservent une activité professionnelle ne soient plus pénalisées. En outre, il est grand temps d’instaurer un congé parental payé, afin que dès le début, les pères contribuent eux aussi, tout naturellement, à la garde de leurs enfants.

Des futurs débats sur la redistribution des richesses sont à venir, comme par exemple celui sur la campagne contre l’initiative « Le financement de l’avortement est une affaire privée », qui sera soumise au peuple le 9 février 2014 et a pour but de compliquer l’accès à l’interruption de grossesse pour les femmes défavorisées, et ou encore la révision du droit en matière de contribution d’entretien, afin que les mères célibataires ne se retrouvent plus acculées à l’aide sociale, comme c’est le cas aujourd’hui, mais se voient garantir une contribution nécessaire aux frais d’entretien.

 

Les prestations complémentaires pour les familles. Un moyen de lutter contre la pauvreté: Motion Yvonne Feri

Pour une imposition individuelle indépendante de l'état civil et adaptée aux formes nouvelles de la famille: Interpellation Cesla Amarelle

19. juin 2015